Revue de presse

[Nico]

© Dernières Nouvelles D'alsace, Samedi 21 Juin 2008.
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Championnat d'impro
SOS Révolution vainqueur

Le Centre socio-culturel de Neudorf accueillait l'autre soir la quinzième finale du championnat d'improvisation de la Lolita. Deux manches pour départager les équipes finalistes limitées à cinq membres : les SOS Révolution et les actuels tenants du titre : les Tony Truands.
La salle est bondée et bat déjà des mains, comme toujours pour lancer un match de la Lolita. C'est Karen Bangratz, membre de longue date de la ligue (aujourd'hui formatrice professionnelle et membre du Théâtre de l'Oignon), qui tirera les ficelles du match. Les deux pelotons font leur entrée, précédés par leurs coachs respectifs, et portés par un flot de tubes radiophoniques à bon volume. Très vite, l'arbitre aligne une succession de contraintes et lance les jouteurs sur une catégorie « toast ». Les binômes d'acteurs en équipes mixtes se lèvent aussi rapidement que des toasts pour improviser sur signe aléatoire du maître du jeu. La cadence est déjà effrénée et ne laisse aucune possibilité de profondeur aux récits, le développement narratif étant quasi impossible. Les sketches suivant ne départageront que de peu les équipes qui se talonnent à un point près dans une euphorie de ring constamment ravivée par les animateurs.
Quelques dialectes antillais et un cours de chasse à l'épaule plus tard, un couple sera passé de la rencontre au divorce en moins de sept minutes et deux colocataires éplorés auront témoigné de la difficulté de cohabiter avec Hulk et le Géant Vert. L'humour et l'inventivité s'équivalent dans les deux camps mais le public dresse ses cartons et tranche : SOS Révolution l'emporte.
Après entracte, et reconditionnement des spectateurs sur une rengaine de James Brown, les Tony Truands gagneront un point avec leur hold-up absurde, qui leur sera aussitôt repris par les « premiers pas sur la lune » de SOS Révolution.
A moins de vingt minutes du temps réglementaire, Karen Bangratz attribue un point négatif aux jouteurs, « Vous allez trop vite, allez plus lentement et vous irez plus loin ! », qui ampute les équipes d'un point chacune. Les scores sont nivelés mais un dernier « zapping télévisuel » départagera finalement les camps, SOS Révolution l'emporte 9 à 7, à jamais détenteur du trophée du Championnat d'Improvisation 2008 de la Lolita sur fond du « Final Countdown » de Europe.
S.D.

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© Dernières Nouvelles D'alsace, Mardi 10 Juin 2008.
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Improvisation
Joutes corporelles

Cinq équipes, deux arbitres, deux « maîtresse » de cérémonie, un public surchauffé et un trophée à l'arrivée, la finale de la Joute Libre de la Ligue Ouverte et Libre d'Improvisation Théâtrale (Lolita) a été plébiscitée, une fois de plus, par les amateurs du théâtre d'improvisation. Samedi soir, dans la salle du Tambourin à l'Ares, le trophée « Jean-Luc » a été remporté par l'équipe de « L'Amer à boire », après plus de quatre heures de confrontation théâtrale et linguistique. Une semaine avant la finale du championnat officiel, place aux « amateurs d'impro sans contrainte » pour un Gala de la Joute Libre. Cette finale libre, couronnée par le trophée Jean-Luc a réuni, dans la salle
du Tambourin de l'Ares, cinq équipes formées de débutants du théâtre d'improvisation, dont la pratique ne dépasse pas deux ans. Sous l'arbitrage imperturbable de Marie Hattermann et Joseph Chaumont, les cinq équipes « Mais t'es hors », « Polo Q », « L'amer à boire », « Pyjamen » et « Village Peopleskäs » - ont mis en gestes et paroles, les enseignements de toute une saison, dans un show animé par Florence et Laurence en délicieuses maîtresses de cérémonie. En catégorie libre ou imposée télévisuelle, à la manière de , fusillade ou roman-photo, la compétition a échauffé le public malgré un léger manque de souffle par moments. Le but de cette compétition est de permettre à tous ceux qui débutent dans l'art de l'improvisation théâtrale de se confronter en public et d'accumuler de l'expérience », explique Gilles Gaudel, responsable de la Joute Libre. Après une première partie un peu molle où les arbitres reprochent le manque d'action, d'écoute, les retards de jeu ou la confusion, le jeu prend son envol pour finir en beauté sur une finale disputée par « Village Peopleskäs » et « L'Amer à boire », remportée par ces derniers 6-2.
I. S-C.

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© Dernières Nouvelles D'alsace, Lundi 26 Mai 2008.
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Théâtre d'improvisation / Championnat de la Lolita
Les truand(s) emportent la demi-finale

Jeudi et vendredi se jouaient au Fossé-des-Treize les demi-finales du championnat interne de la Lolita, la désormais fameuse association strasbourgeoise d'improvisation théâtrale. Les deux soirées ont affiché complet. Après une victoire sur le fil de SOS Révolution, jeudi soir, contre l'Essaint d'Esprit, avec un petit point d'écart, c'était, vendredi, au tour de deux autres équipes de s'affronter. L'équipe des « Tony truand », composée, entre autres, de Tony Antoine et de Tony Milou, rencontrait celle de « La cuisine », avec Laurence « la cruche » et bien d'autres. Cette fois le résultat a été sans appel, avec une victoire des truands (11 points à 8). La confrontation n'en a pas moins été d'une grande qualité. Le maître du jeu est parti chercher des thèmes de joutes au fond d'un sac que Rabelais lui-même aurait jalousé. Même si, tradition oblige, le public ne s'est pas gêné pour huer haut et fort chacune de ses interventions. Au menu, des thèmes tels qu'« un bûcheron de bonza » ou encore « la rébellion des cornichons ». Les jouteurs ont comblé le public, notamment lors de la catégorie « fusillade ». Dans cette catégorie, chaque jouteur effectue une prestation de 30 secondes, pour un total de 10 impros (5 personnes par équipe). Le thème en était « multicolore ». Des crayons de couleurs au racisme en passant par Dieu déléguant la conception de la Terre à une agence de com', leur prestation à tous a été saluée d'un « bien vu » par le jury à la fin du spectacle. Notons que Michel a également remporté un « bien vu ». Ce personnage fictif ayant été repris régulièrement par les jouteurs. Mais comme chaque chose a une fin, le verdict est tombé. Et les Tony truand, tenants du titre, affronteront SOS Révolution lors de la grande finale de la Lolita. Celle-ci aura lieu le 14 juin au centre culturel de Neudorf. En attendant, le 7 juin, la Lolita organise sa soirée de gala « joute libre » à l'Ares de l'Esplanade.
N.D.

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© Dernières Nouvelles D'alsace, Mercredi 14 Mai 2008.
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Improvisation
Les 15 ans de la Lolita
La « Lolita », ou Ligue Ouverte et Libre d'Improvisation Théâtrale Amateur fêtait vendredi ses quinze ans d'existence. Pour marquer l'événement, huit anciens et nouveaux membres organisaient un « spectacle extraordinaire » au Fossé des Treize. En 2007, la Lolita portait les couleurs de la France au Mondial d'Improvisation Théâtrale Amateur, remporté de peu par l'équipe belge. Et chaque année, un championnat interne à l'association aboutit en été à une grande finale. Mais cette fois-ci au Fossé des Treize, l'esprit n'était plus à la compétition. Les acteurs se sont succédé au fil de saynètes à thèmes, orchestrées par un duo de maîtres du jeu dont Alexandre Matzen, membre permanent de la Lolita. Pas d'équipes à départager pour les spectateurs, mais un carton rouge, à orienter main levée côté rouge, ou blanc, pour trancher entre les propositions des maîtres du jeu, glanées chez un public qui perd rapidement de sa timidité. Attablés derrière leurs micros en véritables commentateurs sportifs, ils lancent les comédiens de but en blanc par une improvisation « télé ». Vingt secondes s'écoulent, puis la lumière fond sur certains d'entre eux. Groupés en binômes, les acteurs doivent incarner une chaîne et se plier au zapping intempestif des deux marionnettistes. Comme à l'accoutumée, l'improvisation en direct offre son lot de changements de registres abrupts et désopilants. Les ordres fusent, suivis de près par la terrible tintement de la sonnette de départ et du signal « Impro ! ». Grâce à leur imagination débridée, les acteurs se relaient tant bien que mal et passent outre les contraintes matérielles, de temps et de style. Dans la salle, le public rit aux éclats, captivé par ce sport saugrenu dont il est le scénariste.
S.D.

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© Dernières Nouvelles D'alsace, Vendredi 09 Mai 2008.
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Strasbourg / Théâtre d'improvisation
Lolita fête ses 15 ans
Lolita comme Ligue ouverte et libre d'improvisation théâtrale amateur. Tout est dit ou presque. Inspirée il y a 15 ans par le concept québécois des matchs d'improvisation, cette association est le fruit du travail de Marko Mayerl et Etienne Bayart, les deux fondateurs. Elle souffle ce soir ses 15 bougies au cours d'une soirée festive.

L'idée vient donc du Canada francophone, où les artistes désespéraient de voir les patinoires désertées dès le soleil venu. Ils commencent alors à organiser des matchs d'improvisation, calqués sur le hockey sur glace, c'est-à-dire avec plusieurs mi-temps, un arbitre, des fautes, et un public disposé autour de la scène. Ces matchs voient s'affronter des équipes non pas de comédiens mais de « jouteurs », terme plus modeste avec une certaine connotation guerrière.

Une longue expérience
Lolita fait partie des nombreuses associations d'improvisation théâtrale. Formée entièrement de bénévoles, elle est aujourd'hui scindée en deux parties. La première se nomme la joute libre : n'importe qui (sous réserve d'une cotisation) peut venir et profiter d'un an de coaching et de petits spectacles. La deuxième partie est le championnat, composé de personnes jouant à entrée payante après une sélection. Ce sont en général les plus expérimentés. Lolita compte à peu près une centaine de membres chaque année. Pour fêter ses 15 ans, Lolita organise une soirée festive. une grande soirée d'improvisation au cours de laquelle participeront deux équipes de 4 personnes qui entrent dans la joute, l'une après l'autre, avec leur nom, leur hymne et leur univers. Ensuite c'est l'arbitre ou maître du jeu qui fait son entrée. Il donne le thème, le temps d'improvisation puis la catégorie. La catégorie est ce qui donne la couleur du spectacle, par exemple « à la manière de Star Wars », ou « en dansant ». On laisse alors un temps de réflexion de 20 secondes aux jouteurs, et c'est parti. A la fin de chaque partie, le public vote en attribuant des « étoiles » ou des « bien vu » aux artistes, selon leurs goûts. Le maître du jeu décide s'il y a eu faute ou non. Les fautes peuvent être le cabotinage (le public est attiré au détriment du jeu de scène) ou la simple confusion. Ce soir, le public pourra également choisir les thèmes avec le maître du jeu.
N.D.

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J'ai l'ensemble des articles au format pdf avec photo. Si vous souhitez en récupérer en particulier, écrivez moi sur secretaire@association-lolita.com
L'ensemble de ces articles est le fruit de l'énorme travail qu'a fourni Marie tout au long de la saison. N'hésitez pas à la remercier...

PS : ruez-vous sur l'article du 14 mai les filles, il y a une belle photo de Fabien !

[iok]

Cool, merci !

[silteplay]

Ah bon? une belle photo de moi ? du 14 ? je peux l'avoir ?